Branka





L’atelier des Muses


La psychanalyste
La mémoire ou l’oubli
Diva
Le livre
Ētre ou ne pas être… Femme
La Contemplative
Vénus rouge
La Serbe
La ronde du temps
L’ange
Faune face à l’ombilic du rêve
Le sphynx
Rimbaud
Le bateau ivre
Les muses
Éventail slave
La penseur
L’amazone
Vestale

Psychanalyste


Philosophe, docteure en psychanalyse et psychopathologie clinique



Formation


Je suis née en Serbie entre Belgrade et Novi Sad où j’ai vécu mon enfance. Arrivée en France à l’âge de 8 ans, nourrie à la culture française, je suis devenue universitaire, philosophe et psychanalyste, aujourd’hui je me consacre surtout à l’écriture et à mes patients.

Déjà professeure de philosophie, je me suis formée à la psychanalyse suite aux questionnements de mes étudiants pointant les limites épistémologiques de la philosophie et de son outil la conscience, pour rendre compte de leur expérience de vie et leurs affects inconscients. Je garde l’approche philosophique toutefois comme une modalité d’échange avec des patients qui préfèrent une thérapie en face à face me permettant ainsi de circonscrire leurs symptômes et les leur rend intelligibles; une maïeutique analytique en somme.

Je me suis formée au CFRP (Centre de Formation et de Recherches Psychanalytiques) d’abord puis à la SPF (Société de Psychanalyse Freudienne). Dans le même temps j’ai obtenu un doctorat à Paris VII Diderot sur le féminin, (Métapsychologie en éventail du féminin) en accordant aux femmes un signifiant qui les décrit en propre pour lien avec l’autre et le monde, – en effet le féminin a toujours été subordonné au culte du phallus comme langage et signifiant du sexuel. J’ai pensé une conceptualisation critique du genre et ce bien avant l’heure des actuelles prises de conscience sociétales en échafaudant un nouveau paradigme du féminin.




Mon cabinet se situe dans le 9e arrondissement de Paris, prenez contact avec moi pour prendre rendez-vous en ligne ou au cabinet.




Méthode


Je travaille aussi bien avec les enfants qu’avec les adultes, je communique et adapte mon écoute à chaque patient y compris mon espace analytique qui peut se mouvoir au gré de leur histoire car l’esthétique représente pour moi l’essentiel d’une mise en forme pour un paysage intérieur. La beauté enveloppe avec délicatesse l’intime des paroles partagées.

Je reçois des collègues en supervision pour échanger sur leurs trajets singuliers au sein de leurs cures, mais aussi en hôpital. J’encadre et analyse les pratiques des équipes médico- socio- éducatives ainsi que celles des milieux juridiques spécialisés dans le domaine de la tutelle.

Je peux tout autant écouter en présentiel sur le divan, que par téléphone ou visio-conférence après des prises de contact initiales en face à face.

Mon chat roux Filozof est un assistant de charme, présent lorsqu’il en ressent la nécessité pour les patients et à distance ronronnant à son aise lorsqu’il estime que son intervention n’est pas de mise.

On me demande toujours si je suis freudienne ou lacanienne, je connais leurs travaux respectifs bien sûr mais j’ai mon propre exercice de style et je vis les séances comme une œuvre d’art en devenir. 

Entre les séances, les colloques et les interventions en institution, j’aime passer mon temps à écrire.

Mes domaines de compétence


  • Thérapies de couples, secrets de famille, ruptures amoureuses
  • Femmes victimes de violence
  • Enfants en difficulté scolaire, en souffrance
  • Adultes traumatisés ou en questionnement existentiel
  • Troubles dans le genre, LGBTQIA +
  • Difficultés professionnelles, reconversions
  • Personnalités borderline 
  • Dépressions, troubles bipolaires, états mélancoliques
  • Travail sur l’estime de soi
  • À l’écoute des créateurs (stylistes, artistes peintres, auteurs…)
  • Les deuils, les pertes
  • Supervisions, animation de groupes d’analyses des pratiques professionnelles dans le secteur médico-social et juridique

Mon chat roux Filozof


Livres

Les impossibles amours


Branka Fotić

À paraître

« Pourquoi les femmes s’éprennent-elles justement des hommes qui ne leur sont pas destinés, ne leur laissant ainsi que le choix de se dénaturer ou de les haïr ? » (Le coup de grâce, p.37, in Folio) écrit Marguerite Yourcenar par le truchement de son narrateur, Erich, l’homme aimé par Sophie, celui qui ne lui est pas destiné et auquel elle ne laisse que le choix de se dénaturer lui et de la haïr elle.

Qui parle, Marguerite, ou Erich, une femme ou un homme prête nom, l’auteure, ou bien son personnage ? Est-ce une généralité (les femmes, les hommes) dont il faut se méfier ou bien une vérité singulière au sens où l’on peut dire qu’elle l’est pour un sujet désirant, écrivant ?

Fiction ? Opinion ?

Est-ce l’expérience qui parle ? 

Ce qui est certain c’est que cette sorte d’expérience pour peu qu’elle soit vérité du sujet, se rencontre parfois dans l’écoute psychanalytique, une à une, deux par deux.

Quoi qu’il en soit dans cette affaire pour Marguerite Yourcenar, les femmes ici représentées par Sophie, sont actrices responsables et de leur destin tragique, l’énamoration, on pourrait dire dans ce cas particulier, haine-amoration,* (jeu de mot Lacanien) et de leurs conséquences terribles, la dénaturation de l’un et la haine pour l’une.

Métapsychologie en éventail du féminin


Branka Fotić

2026, L’Harmattan, à paraître.



Pour un nouveau paradigme du féminin.

Épithètes de la mélancolie


Branka Fotić, préface de Georges-Élia Sarfati

L’Harmattan, collection Quête de Sens, 2024. 
Disponible sur L’Harmattan, Fnac, Amazon.



Il faut lire ce livre étonnant en acceptant de se laisser mouvoir par une écriture vouée à l’écoute du monde à partir du recueil des mémoires. Dans le titre, Épithètes de la mélancolie, il faut entendre le vocable mélancolie dans son acception classique, laquelle dénote pour l’âme slave une tristesse exotique associée à une rêverie.

Si cette singulière mélancolie slave pose le thème, ses différentes variations en constituent la poésie, et les épithètes se muent alors en refrains de vertige et d’euphorie invitant à une joyeuse danse de la vie dessinant la ronde du temps.

Car la texture de ces chants slaves offre un relief ludique, et le lecteur est conduit à abdiquer son propre état de vigilance pour suivre les déclinaisons d’une voix qui célèbre ses expansions, à l’est le désir, l’écriture à l’ouest, motif auquel fait pendant cet écho : l’inconscient à l’est, la conscience à l’ouest.

Bourdelle et l'Antique. Une passion moderne


Collectif

Paris Musées, 2017.



Propos sur la femme


Branka et Patrick Banon
L’Art-Dit, col. Papotages entre mais autour d’une œuvre, 2016. 
Disponible sur La librairieAmazon, Fnac.



« Rien n'est plus secret qu'une existence féminine
[...]. À l'heure du paradoxe facebook, où l'intime s'expose pour jouissance, quel secret pour quelle existence féminine ? La notion de secret présente deux faces, l'une négative et l'autre créative », nous dit Branka.

La condition de vie des femmes est très différente selon les pays, les cultures. Entre symbolique, mythologie, fantasmes et stratégies politiques et juridiques, le statut de la femme reste fragile et l'égalité homme-femme toujours à défendre.

Patrick Banon est historien des systèmes de pensée et des religions, romancier, essayiste et directeur de l'Institut des sciences de la diversité. Branka est psychologue et philosophe.