Poème
Un moment je fus fille et l’odeur serbe m ‘étreignit me fit crier les neiges corporelles de l âme mystique slave, car ma langue femme abstraite éclate la structure de l’Eternel.
Issue des traces que fit le sillon de la luge noire, arrachant la terre à sa couleur mutilée la langue démêle les pains ensevelis en attente de la vérité.
Je la vis morose et corrosive, humiliée et extasiée, vivante et bannie amère puis caressée, pain de mes jours tristes et dorés.
Mais la neige continue et m’ accable m ‘éclabousse et me heurte à la choséité corporelle qui meure blessante sur ma peau de vérité, traînée endolorie crucifiée bénie.