Les impossibles amours
Branka Fotić
À paraître
Qui parle, Marguerite, ou Erich, une femme ou un homme prête nom, l’auteure, ou bien son personnage ? Est-ce une généralité (les femmes, les hommes) dont il faut se méfier ou bien une vérité singulière au sens où l’on peut dire qu’elle l’est pour un sujet désirant, écrivant ?
Fiction ? Opinion ?
Est-ce l’expérience qui parle ?
Ce qui est certain c’est que cette sorte d’expérience pour peu qu’elle soit vérité du sujet, se rencontre parfois dans l’écoute psychanalytique, une à une, deux par deux.
Quoi qu’il en soit dans cette affaire pour Marguerite Yourcenar, les femmes ici représentées par Sophie, sont actrices responsables et de leur destin tragique, l’énamoration, on pourrait dire dans ce cas particulier, haine-amoration,* (jeu de mot Lacanien) et de leurs conséquences terribles, la dénaturation de l’un et la haine pour l’une.